Née à Marseille en 1981 elle commence le violon à l’âge de 3 ans. Deux grandes passions gouvernent sa jeune carrière : l’école russe de violon et Brahms, au sens le plus large des termes. Elle mène parallèlement des études poussées de russe et d’allemand afin de pouvoir s ’ immerger dans la littérature et la culture de ces pays. Après l’obtention du 1er prix de violon et un cursus d’études musicales bien rempli en France, elle s’installe à Vienne et se perfectionne auprès de Boris Kuschnir. Son admiration pour les violonistes russes, Heifetz notamment, elle la doit à son premier professeur, Jean Termerguerian, au Conservatoire national de région de Marseille. C’est cet élève de David Oïstrakh qui lui a transmis le feu sacré : une intuition musicale, un élan affectif que les rencontres ultérieures faites par Marina devaient canaliser, enrichir, mais jamais tarir. A seize ans, Marina entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où elle élargit son champ de vision bien au-delà de la classe de violon. Ses plus grands souvenirs restent liés à la classe de musique de chambre de Daria Hovora et Michael Hentz, puis à celle de Pierre - Laurent Aimard, auprès duquel elle poursuit sa formation supérieure . Ce dernier, pianiste hors du commun, transforme son attitude face à la partition. L’ instinct de Marina, déjà affirmé, se mue en véritable conception artistique, animée par un sentiment nouveau de " responsabilité " envers le compositeur : la compréhension du texte, son analyse, sa mise en perspective historique deviennent le tremplin d’une interprétation encore plus riche. Cette nouvelle approche de la matière musicale trouve son écho dans les master- classes données par György Kurtág, que Marina suit avec avidité. La rencontre avec le compositeur hongrois occasionna, selon la jeune violoniste, un véritable choc psychologique. Au travers de toutes ces expériences, les sonates de Brahms apparaissent comme un fil conducteur. Marina ne laisse échapper aucune occasion de les jouer, de les travailler, de les approfondir, les emportant également dans divers stages et académies, notamment l’Académie de Verbier, en Suisse, où elle travaille auprès de Joseph Silverstein et Ida Haendel. Marina se trouve aujourd’hui à l’orée d’une carrière exceptionnelle, qui l’a déjà menée en Russie, en Italie, à Monaco, au Danemark, à Istanbul et en Floride. Passionnée de musique de chambre, elle a eu l’occasion de jouer avec Gérard Caussé, Stephen Kovacevich, Renaud et Gauthier Capuçon, Augustin Dumay, Vahan Mardirossian , Marc Coppey, Jonathan Gilad, Jérôme Ducros, Marie-Josèphe Jude et le Quatuor Manfred . Elle a été nommée " Révélation classique 2003 " de l’Adami. Marina Chiche vient d’enre gistrer un disque Brahms avec le pianiste Vahan Mardirossian pour le label Intrada (Recommandé par Classica-Répertoire ) . Née à Marseille en 1981 elle commence le violon à l’âge de 3 ans. Deux grandes passions gouvernent sa jeune carrière : l’école russe de violon et Brahms, au sens le plus large des termes. Elle mène parallèlement des études poussées de russe et d’allemand afin de pouvoir s ’ immerger dans la littérature et la culture de ces pays. Après l’obtention du 1er prix de violon et un cursus d’études musicales bien rempli en France, elle s’installe à Vienne et se perfectionne auprès de Boris Kuschnir. Son admiration pour les violonistes russes, Heifetz notamment, elle la doit à son premier professeur, Jean Termerguerian, au Conservatoire national de région de Marseille. C’est cet élève de David Oïstrakh qui lui a transmis le feu sacré : une intuition musicale, un élan affectif que les rencontres ultérieures faites par Marina devaient canaliser, enrichir, mais jamais tarir. A seize ans, Marina entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où elle élargit son champ de vision bien au-delà de la classe de violon. Ses plus grands souvenirs restent liés à la classe de musique de chambre de Daria Hovora et Michael Hentz, puis à celle de Pierre - Laurent Aimard, auprès duquel elle poursuit sa formation supérieure . Ce dernier, pianiste hors du commun, transforme son attitude face à la partition. L’ instinct de Marina, déjà affirmé, se mue en véritable conception artistique, animée par un sentiment nouveau de " responsabilité " envers le compositeur : la compréhension du texte, son analyse, sa mise en perspective historique deviennent le tremplin d’une interprétation encore plus riche. Cette nouvelle approche de la matière musicale trouve son écho dans les master- classes données par György Kurtág, que Marina suit avec avidité. La rencontre avec le compositeur hongrois occasionna, selon la jeune violoniste, un véritable choc psychologique. Au travers de toutes ces expériences, les sonates de Brahms apparaissent comme un fil conducteur. Marina ne laisse échapper aucune occasion de les jouer, de les travailler, de les approfondir, les emportant également dans divers stages et académies, notamment l’Académie de Verbier, en Suisse, où elle travaille auprès de Joseph Silverstein et Ida Haendel. Marina se trouve aujourd’hui à l’orée d’une carrière exceptionnelle, qui l’a déjà menée en Russie, en Italie, à Monaco, au Danemark, à Istanbul et en Floride. Passionnée de musique de chambre, elle a eu l’occasion de jouer avec Gérard Caussé, Stephen Kovacevich, Renaud et Gauthier Capuçon, Augustin Dumay, Vahan Mardirossian , Marc Coppey, Jonathan Gilad, Jérôme Ducros, Marie-Josèphe Jude et le Quatuor Manfred . Elle a été nommée " Révélation classique 2003 " de l’Adami. Marina Chiche vient d’enregistrer un disque Brahms avec le pianiste Vahan Mardirossian pour le label Intrada (Recommandé par Classica-Répertoire ) .