Que Marie-Nicole Lemieux brille aujourd’hui au firmament du chant mondial n’a rien de surprenant : la chanteuse, comme la femme, rayonnent de cette aura qui n’appartient qu’aux plus grandes ! Ses qualités vocales éclatent lorsqu’elle remporte en 2000 le Prix de la Reine Fabiola et le Prix du Lied au Concours Reine Elisabeth de Belgique. Elle entame alors une carrière internationale qui la mène sur les plus grandes scènes du monde : la Scala de Milan, le Royal Opera House de Covent Garden, l’Opéra National de Paris, le Théâtre des Champs-Elysées, la Monnaie de Bruxelles, les Staatsoper de Berlin, Munich et Vienne, l’Opernhaus de Zurich, le Theater an der Wien, le Teatro Real de Madrid, le Festival de Salzbourg, le Festival de Glyndebourne, les Chorégies d’Orange... Son début de carrière est marqué par la musique baroque (Orphée de Gluck, Giulio Cesare, Ariodante, Orlando Furioso, Salomon, Theodora...). L’évolution de sa voix lui permet rapidement d’aborder le répertoire français du 19e siècle (Les Troyens, Carmen, Pelléas et Mélisande, Samson et Dalila...), Rossini (Guillaume Tell, Tancredi, L’Italiana in Algeri...) ou encore Verdi (Falstaff, Trovatore...). Marie-Nicole Lemieux est également invitée à chanter avec des orchestres prestigieux (New York Philharmonic, Orchestre Philharmonique de Radio-France et Orchestre National de France, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre de l’Accademia Santa Cecilia, Los Angeles Philharmonic, London Philharmonia, St. Petersburg Philharmonic Orchestra, Rotterdam Philharmonic Orchestra, Singapore Symphony Orchestra, Orchestre Symphonique de Montréal, Orchestre Métropolitain...), et sous la baguette des chefs de renom tels Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, Ivan Fischer, Mikko Franck, Daniele Gatti, Bernard Haitink, Paavo Järvi, Louis Langrée, Kurt Masur, Kent Nagano, John Nelson, Yannick Nézet-Séguin, Gianandrea Noseda, Antonio Pappano, Michel Plasson, Michael Schonwandt, Pinchas Steinberg... Outre les enregistrements Vivaldi dont l’Orlando Furioso fut récompensé par une Victoire de la musique en janvier 2005, Marie-Nicole Lemieux a notamment enregistré Les Nuits d’Eté de Berlioz, les Wesendoncklieder de Wagner, les Rückertlieder de Mahler, un disque de lieder de Schumann. Elle entame une collaboration avec Warner Classics dans un programme dédié à Rossini. Récemment, on a pu l’entendre notamment dans Falstaff à Londres, Vienne, Paris, Milan, Montréal et Toronto, L’Italiana in Algeri et Tancredi au Théâtre des Champs-Elysées, Madama Butterfly au Liceu de Barcelone, au Concertgebouw d’Amsterdam et aux Chorégies d’Orange, Azucena (Trovatore) aux côtés de Placido Domingo et d’Anna Netrebko à Salzbourg ainsi qu’à Orange, Dalila à l’Opéra de Montréal, Un Ballo in Maschera à la Monnaie de Bruxelles... En concert, elle a interprété le Requiem de Verdi (Musikverein de Vienne, Royal Festival Hall de Londres, Tonhalle de Zurich et Philharmonie de Paris. Avec l’Orchestre National de France sous la direction de Daniele Gatti, elle a chanté pour le Concert de Paris du 14 juillet. Parmi ses futurs engagements, citons Il Trovatore à Madrid, Falstaff au Staatsoper de Vienne et à Covent Garden, Un Ballo in Maschera à Zurich, Carmen et Rodelinda au Théâtre des Champs Elysées, Jephta à l’Opéra de Paris, Les Troyens sous la direction de John Nelson, elle fera également ses débuts au Metropolitan Opera de New York…