Fondé en 2012, dirigé tour à tour par des chefs tels que la violoniste Zefira Valova ou les clavecinistes Maxim Emelyanychev ou Francesco Corti, Il Pomo d’Oro joue sur instruments d’époque un répertoire largement dédié au XVIIIe siècle, mais qui s’étend du XVIIe siècle jusqu’aux classiques viennois (Haydn, Mozart).
Il se focalise sur l’opéra et les programmes vocaux. Dans ce domaine, ses nombreux enregistrements (Erato-Warner Classics, Decca-Universal, Naïve, Deutsche Grammophon) ont grandement contribué à la notoriété de l’orchestre, comprenant nombre de premières mondiales couronnées de distinctions illustres (Diapason d’Or, Choc de Classica, International Classic Music Award, International Opera Award, Grammy Award, Deutsche Schallplattenkritik, Echo Klassik Award…).
Citons les disques-récitals avec les contre-ténors Jakub Orlinski, Max Emanuel Cencic (Venezia et Arie napoletane), Xavier Sabata (Bad Guys) et Franco Fagioli (Arias for Caffarelli et Handel arias). Avec Joyce DiDonato, Il Pomo d’Oro a enregistré In War & Peace ; avec Ann Hallenberg, Agrippina puis Carnevale 1729, avec Francesca Aspromonte, Prologue, qui marque aussi la première collaboration avec le violoniste Enrico Onofri ; avec Emőke Baráth, un enregistrement dédié à la compositrice vénitienne Barbara Strozzi…
Il a signé l’enregistrement de plusieurs opéras avec des distributions de premier ordre : Theodora (octobre 2022), Tamerlano, Partenope et Ottone de Haendel, Catone in Utica de Vinci.
Les réalisations purement instrumentales sont tout aussi brillantes. Avec le violoniste Dmitry Sinkovsky, Il Pomo d’Oro a apporté une contribution remarquée à l’Édition Vivaldi de Naïve, Concerti per violino « Per Pisendel ». Les collaborations avec Riccardo Minasi ont marqué des événements importants dans la carrière du Pomo d’Oro. Citons le très original Gondola consacré à la musique vénitienne, l’album Giovincello avec le prodige français du violoncelle Edgar Moreau… En février 2023 est paru l’album consacré à Mozart intitulé The symphonies, the beginning and the end.
L’ensemble se produit, toujours avec le même accueil enthousiaste, dans les plus grandes salles : Théâtre des Champs-Élysées, Philharmonie, Maison de la Radio et Salle Gaveau à Paris, Theater an der Wien, Barbican Center et Wigmore Hall à Londres, Bozar à Bruxelles, Philharmonie de Berlin, Auditorio Nacional de Madrid, Carnegie Hall de New York…