Pianiste précoce, Yaron Herman séduit par l’intensité de son jeu et par une volonté très affirmée d’ouvrir son répertoire à un vaste ensemble de références nouvelles pour le paysage du jazz français.
Il donne ses premiers concerts en Israël avant d’envisager des études au Berklee College of Music de Boston. Il se fixe à Paris où il fréquente les jam sessions qui lui amènent rapidement une renommée dans les médias et chez les professionnels. A 21 ans, il cosigne son premier album avec le batteur Sylvain Ghio.
Lauréat du Concours de jazz de La Défense en 2005, il enregistre la même année un disque en solo, « Variations », avec un répertoire délibérément éclectique (Gershwin, Fauré, Sting, chansons populaires d’Israël…). Deux ans plus tard, il enregistre un disque avec Matt Brewer (contrebasse) et Gerald Cleaver (batterie). Il est élu Révélation instrumentale par les Victoires du jazz en 2008. C’est le début d’une reconnaissance internationale, renforcée par la parution d’un nouveau disque avec le même trio et augmenté, sur quelques plages, du Quatuor Ebène.
S’inscrivant sur le courant du piano jazz contemporain lancé par Keith Jarrett, Brad Mehldau, The Bad Plus ou encore Jason Moran, Yaron Herman ne craint pas d’affirmer une attirance pop qui va de pair avec une expression extravertie et la revendication d’influences (Björk, Radiohead, Police). Il a collaboré avec le quatuor Ebène, le clarinettiste Michel Portal, le pianiste Bertrand Chamayou, Matthieu Chédid (-M-)… pour des concerts exceptionnels.
Après deux nouveaux disques encensés par la critique, il signe en 2014 avec le prestigieux Label Blue Note (Universal Music) pour trois albums. Le premier, en duo avec le batteur Ziv Ravitz, paraît en 2015. Le deuxième album, en trio avec Ziv Ravitz et Bastien Burger et avec Hugh Coltman, Dream Koala et Matthieu Chédid en invités sort en 2017. La sortie du troisième album est prévue pour le printemps 2019.